Mode d’évacuation des eaux usées domestiques des habitants du quartier 2 dans la commune de N’djili
Richard RISASI ETUTU Junior*,
(avec l’encadrement de – Léopold NSHIMBA LUBILANJI** et – Jean-Claude MASHINI***)
https://doi.org/10.59937/qvbn2830
*Assistant à l’Institut Supérieur des Sciences de Santé de la Croix-Rouge
**Professeur Emérite à l’Université Pédagogique Nationale
***Professeur Ordinaire à l’Université Pédagogique Nationale
Résumé
Les ressources en eau subissent la pression de l’expansion continue de la population et de l’urbanisation. De nombreuses villes ne disposent pas de systèmes de traitement et de gestion des eaux usées adaptés, ce qui constitue une menace pour la santé humaine et le bien-être, ainsi que pour les écosystèmes. La présente production consiste en une étude descriptive et transversale au cours de la période allant du 05 avril au 12 septembre 2022 dans le quartier 2 de la commune de N’djili auprès de 135 chefs de ménages. Pour réaliser cette étude, nous avons recouru à la méthode d’enquête, à la technique d’interview dirigée par un questionnaire avec des questions fermées et ouvertes. De l’analyse des données collectées, nous avons obtenu les résultats selon lesquels la plupart des chefs de ménages sont dans la tranche d’âge comprise entre 18 et 35 ans soit 41,5%, le sexe féminin était largement représenté avec 59%, ils sont majoritairement mariés soit 40,74% avec un niveau d’études universitaire soit 30,37% et vivant dans un foyer dont la taille des ménages varie entre 1 et 8 personnes soit 68,1%. Parmi les eaux usées domestiques, 29,6% proviennent de lavage corporel (eaux de douche) et 64,44% des enquêtés jettent leurs eaux usées domestiques à l’extérieur de la parcelle (34,07% sur la rue et 30,37% dans les caniveaux). Nous suggérons à ce que la population soit sensibilisée sur le mode d’évacuation des eaux usées domestiques et que le gouvernement mette en place les infrastructures de traitement des eaux usées domestiques pour permettre de répondre aux besoins de la population en eau mais également à pouvoir se rassurer que les nouvelles constructions puissent respecter les normes urbanistiques.
Mots-clés: Gestion, eaux usées, chefs de ménages.
Abstract
Water resources are under pressure from ever-expanding populations and urbanization. Many cities lack adequate wastewater treatment and management systems, posing a threat to human health and well-being, as well as to ecosystems. The present production consists of a descriptive, cross-sectional study of 135 heads of household during the period from April 05 to September 12, 2022 in district 2 of the N’djili commune. To carry out this study, we used the survey method, the interview technique directed by a questionnaire with closed and open questions. From the analysis of the data collected, we obtained the following results: most heads of household were between 18 and 35 years of age (41.5%), women were largely represented (59%), most were married (40.74%), had a university education (30.37%) and lived in households of between 1 and 8 people (68.1%). Among domestic wastewater, 29.6% comes from body washing (shower water) and 64.44% of respondents dispose of their domestic wastewater outside the plot (34.07% on the street and 30.37% in gutters). We suggest that the population be made aware of how domestic wastewater is disposed of, and that the government set up domestic wastewater treatment infrastructures to meet the population’s water needs, as well as to ensure that new constructions comply with urban planning standards.
Keywords: Management, wastewater, heads of households